Vers l’autonomie alimentaire #1

Comme toute démarche, il faut bien commencer quelque part!

Alors voilà!

Nous n’avons pas encore de maison, mais nous avons un balcon et surtout, nous avons autour de nous toutes sortes de ressources qui permettent de multiplier les productions que nous pouvons avoir alors, pourquoi ne pas mettre cela à profit?

Je vous guide pas à pas dans cette première étape Vers l’autonomie alimentaire!

Banana Bread avec bananes panier TooGoodToGo

Cultiver ses propres produits

N’ayant qu’un balcon, nous cultivons de petites quantités et de petits fruits/légumes, ainsi que des herbes.

Cette année, nous avons choisi les tomates cerises, poivrons, piments, le basilic et la menthe. Ce sont des plantes qui poussent bien dans des jardinières ou des pots donc c’est très pratique.

Pour les nourrir, nous utilisons le compost fabriqué par la résidence.

Il est également possible de demander à votre ville un Permis de Végétaliser et de cultiver un morceau d’espace public.

Menthe cultivée et séchée, romarin échangé

Echanger ses productions

Comme décrit plus haut, nous ne cultivons qu’un tout petit nombre de plantes. Mais les personnes autour de nous aussi!

Alors nous échangeons par exemple notre menthe et notre basilic contre d’autres herbes. Cela m’a permis de récupérer du thym et du romarin. J’ai également un voisin en pavillon qui a toujours d’énormes quantités de laurier qu’il partage volontiers, donc j’en récupère un peu aussi!

Cela peut aussi fonctionner avec des produits finis: échanger des confitures pour avoir différents parfums, etc…

Mettre la main à la pâte

Il y a beaucoup de personnes dans ma région qui ont des arbres fruitiers. J’ai remarqué que pourtant, nombre de fruits ne sont pas récoltés. Et pour cause! Certains voisins, âgés, ne se voient pas monter sur un escabeau pour récolter leurs cerises ou leurs abricots! Alors ils ne prennent que les fruits qui sont à portée de main et le reste pourrit.

Pourquoi ne pas proposer de leur récolter leurs fruits en échange d’un bol/saladier de cette récolte?

Faire la cueillette

En île de France, nous avons beaucoup de forêts où poussent tout un tas de fruits. Pour certains, il vaut mieux faire attention, mais pour d’autres, on peut y aller l’esprit tranquille.

Ainsi, nous ramassons chaque année un gros sac de châtaignes quand vient l’automne qui peuvent être cuisinées immédiatement ou congelées.

Les parcs commencent à s’y mettre aussi et nous avons ainsi récolté des prunes et mûres sauvages, ainsi qu’une variété de cerises claires.

Evidemment, la cueillette est à faire dans les lieux autorisés, pas sur les propriétés privées! Pour ma part, je trouve aussi cela plus correct de prendre pour sa consommation personnelle et pas pour nourrir 10 familles. On n’est pas seul au monde et il faut penser aux autres…

Mes conseils: Choisir des fruits et herbes que l’on reconnaît aisément ou suivre une balade guidée pour apprendre à les récolter et les reconnaître.

Les + faciles à reconnaître dans la nature: châtaignes, ortie, ail des ours, figues, pommes, lavande.

Pour trouver les endroits où poussent les fruits que vous cherchez près de chez vous, je recommande la carte Falling Fruits. Elle est collaborative et est donc généralement bien à jour côté arbres fruitiers.

Faire sécher/conserver

Pour les fruits: confiture, coulis, fruits secs.

Pour les légumes: conserves, réutilisation des épluchures (bio) pour faire des bouillons (à faire sécher au préalable).

Pour les herbes: à congeler ou à faire sécher.

Pour faire sécher mes aliments et mes herbes, j’ai investi dans un déshydrateur et je pense investir bientôt dans un stérilisateur pour bocaux.

Confiture de prunes sauvages et fruits séchés issus d’un panier TooGoodToGo

Voilà pour mes petites astuces pour des premiers pas vers l’autonomie alimentaire. Cela fait de sacrés économies et permet de créer du lien avec ses voisins. Cela permet également de réduire notablement ses déchets et de faire des sorties sympas en famille. Enfin, je trouve ça super d’apprendre à mieux connaître le lieu où je vis, des endroits où je passais chaque jour sans me rendre compte de leur richesse, ainsi que les plantes comestibles et comment les utiliser au mieux. On n’en est pas encore à aller aux champignons, mais c’est l’un de mes objectifs de faire une sortie avec quelqu’un de compétent pour apprendre à les reconnaître.

Il y aura certainement d’autres articles sur le sujet alors Stay Tuned!

4 réflexions sur “Vers l’autonomie alimentaire #1

  1. Coucou,
    Ici on a la chance d’avoir un grand jardin. Pas directement attenant à ma maison, car j’ai les chats du voisin qui viennent dans celui attenant. Cette année on y a planté énormément de choses, j’ai déjà récolté pas mal de pommes de terres, j’ai des oignons rouges pour l’année, j’ai récolté déjà 4 fois de haricots verts, une dizaine de poivrons verts, courgettes, concombre etc etc.
    Là, mes courges, potiron, courges musquées, melon et autre poussent bien. J’ai planté les choux hier et je vais planter les poireaux d’hiver cette semaine.

    L’année prochaine je l’agrandis encore, car il m’aurait manqué quelques rangs.

    Belle journée,
    Laura – Happy Lobster

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